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  • Course à l'espace

    J'ouvre ce sujet sur un programme qui me tient à cœur: l'exploration spatiale.

    Comme on a pu le voir ces derniers mois et ces dernières années, la Chine donne de l'ampleur à son proggramme spatial s'imposant donc comme la troisième nation permettant d'envoyer des hommes dans la l'espace après l'URSS et les USA.
    J'ai lu quelque part que l'objectif avoué du gouvernement cvhinois, quant à leur programme spatial, était d'une part l'exploration et d'autre part l'exploitation su sol lunaire pour ses nombreux minéraux.
    A la suite de cela, de nombreuse puissances spatiales semblent vouloir relancer leur programme spatial mis en sommeil pendant de nombreuse années.
    Peut être allons-nous assister à une toute nouvelle course à l'espace, mais rien n'est moins sur. Enfin, rien n'est moins sur pour les autres, mais les déclarations d'intentions de la Chine se sont multipliées, les succès aussi.

    Pour les programmes des différentes nations :

    - Les USA, depuis 2004 et la mise en place d'un programme ( je sais plus le nom ) envisagent de retourner sur la Lune et d'y mettre ne place une base permanente, puis vendre des morceaux à des particuliers. Ensuite, ils prévoient d'aller sur Mars, mais pour l'instant rien de concret.

    - L'Union Européenne reste le parent pauvre de l'exploration spatiale, elle n'a aucune ambition et se contente d'envoyer des satellites dans l'space.

    - La Russie possède encore son ancien reliquat spatial datant de l'URSS. Elle de l'ambition dans ce domaine, mais ses rares annonces n'ont aucun effets tangibles.

    - L'Inde, si je me souviens bien a mis en place un programme spatiale pour aller sur la Lune en octobre 2008.

    - Le Japon et l4iran semblent aussi avoir des envies de mettre en place un programme spatial mais, il y a peu d'infos et je ne sais lire ni le japonais ni l'arabe

    A titre de comparaison :

    - NASA (Etats-Unis) : 17 milliards de $
    - ESA (Union Européenne): 4,6 milliards de $
    - JAXA (Japon): 2,15 milliards de $ (en 2005)
    - ISRO (Inde): 940 millions de $
    - FKA (Russie): 700 millions de $ (en 2002)
    - CNSA (Chine) : 500 millions de $
    Ceci est le budget alloué aux différentes agences spatiales de chaque pays.

  • #2
    Si mes souvenirs sont bons, Obama a allou? une rallonge au budget de la NASA. Malheureusement, ce financement est insuffisant au projet Constellation qui visait un retour am?ricain sur la Lune en 2020 et au-del? ? des vols habit?s sur Mars.

    Pour ce qui est de la Russie, en f?vrier 2009, ils avaient annonc? l'envoie de 3 sondes entre 2009 et 2015 sur le satellite de Mars, Phobos. L'agence spatiale russe, malgr? son faible financement, avait aussi annonc? des missions sur Mars et sur la lune.

    Quant ? l'Iran, difficile ? dire ?tant donn? qu'ils ont plut?t tendance ? tout planquer...

    Le Japon avait annonc? en septembre 2009, la cr?ation d'une centrale solaire pour 2030. A part ?a, je sais aussi qu'ils voulaient envoyer un robot sur la Lune. Mais cette derni?re information date un peu (2007 je crois).

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    • #3
      - NASA (Etats-Unis) : 17 milliards de $
      - ESA (Union Europ?enne): 4,6 milliards de $
      - JAXA (Japon): 2,15 milliards de $ (en 2005)
      - ISRO (Inde): 940 millions de $
      - FKA (Russie): 700 millions de $ (en 2002)
      - CNSA (Chine) : 500 millions de $
      Tu peux rajouter le Congo avec les 50'000 dollars de Troposph?re V
      Cela dit, ils sont pas dou?s mais au moins ils essaient, c'est le meilleur moyen de progresser.
      http://www.youtube.com/watch?v=sscYIVx4CgY

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      • #4
        Spoiler:
        Envoyé par BloodyWarrior Voir le message
        - Le Japon et l4iran semblent aussi avoir des envies de mettre en place un programme spatial mais, il y a peu d'infos et je ne sais lire ni le japonais ni l'arabe
        On parle Persan en Iran, qui est une langue indo-européenne, contrairement à l'arabe.


        J'adore les fusées ! Et je soutiens aussi à 100% le programme congolais.

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        • #5
          Autant pour moi pour le Persan, je ne savais pas. Je croyais que le persan ?tait une langue morte.

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          • #6
            D'un autre côté, ils utilisent l'alphabet arabe, ça prête à confusion. Et on l'appelle aussi Parsi ou Farsi.

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            • #7
              Les iraniens progressent dans leurs projets spaciaux :

              Tir d’un lanceur par l’Iran, une provocation (Maison Blanche)

              Les Etats-Unis qualifient d’acte de provocation le tir expérimental du lanceur effectué le 3 février par l’Iran, a déclaré devant les journalistes un porte-parole de la Maison Blanche, Bill Burton.

              "Un tel lancement est un acte de provocation, c’est évident. Mais le président américain pense qu’il n’est pas trop tard pour amener l’Iran à s’asseoir à la table des négociations avec la communauté internationale et respecter ses obligations internationales", a-t-il insisté.

              Un tir du lanceur Kavoshgar-3 (Explorateur) avec une capsule contenant un rat, une tortue et des vers de terre a été effectué mercredi à Téhéran. Le même jour L’Iran a présenté sa nouvelle fusée-porteuse Simorgh (Phoenix).

              Les États-Unis craignent que des technologies balistiques utilisées pour mettre des satellites en orbite ne servent à Téhéran aussi à lancer des ogives nucléaires.
              Après difficile de se prononcer sur les motivations de cette étape. Veulent ils crédibiliser le développement de gros lanceurs ? ou veulent ils une capacité balistique accrue ? avec l'Iran on ne sait jamais trop comment interprêter leurs intentions.


              La conquête spatiale
              est le reflet du niveau d'enrichissement d'une nation, c'est une entreprise soutenue quant il s'agit d'élaborer un formidable faire valoir sur la grandeur d'une nation. Actuellement ? Les russes sont inexistant, les américains déclinants (ils viennent d'abandonner le retour sur la Lune ambitionné par G. Bush, problème d'argent), le Japon tend à regarder vers le ciel quant à la Chine elle veut aller sur la Lune.

              Pour rebondir sur ces derniers, les chinois ne veulent pas aller sur la Lune pour les mêmes raison que les USA durant la guerre froide. Enfin, si mais disons qu'il y a un double motif. Dans un premier temps, oui, ils veulent montrer qu'ils sont au même niveau que les américains, voir ils veulent les doubler, dans un second temps, ils veulent pérenniser une implantation lunaire à des fins commerciales.

              Ce que nous (l'occident) n'avons pas pu faire jusque là, ils vont tout mettre en oeuvre pour être les premier d'une nouvelle aire qui se voudra formidablement dynamique pour ceux pouvant s'y inscrire. La Chine veut devenir une puissance majeure et ils vont s'atteler à le faire sur des domaines laisser par les USA.

              Aller sur la Lune représente un défit technologique mais également une politique sur le long terme que n'a pas soutenu les américains, ces derniers s'étant contenté de briller avant de tout cesser. Si la Chine a des vues sur la Lune c'est bien qu'ils sont visionnaires et qu'ils ont surtout des moyens à y consacrer.

              Celà va t il rapporter ? Oui, surement... Sur le moyen et long terme, c'est une étape décisive dans le positionnement géostratégique spaciale.


              NB. j'ai l'impression d'avoir mis un pied dans le futur c'est très grisant de parler de "positionnement géostratégique spaciale" pour quelqu'un comme moi

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              • #8
                La r?forme spatiale am?ricaine

                Le pr?sident am?ricain a soumis au Congr?s le budget pr?visionnel du pays pour la prochaine ann?e financi?re. Les informations sur ce budget permettent de constater que le programme spatial subira des changements importants, voire des ?branlements. Les ?tats-Unis vont cesser de financer le programme Constellation concernant l?exploration de la Lune. Alors que le budget du pays est d?environ 3800 milliards de dollars, que repr?sentaient les 3 milliards de dollars allou?s ? ce domaine ? Une bagatelle. Mais, probablement, la crise a sap? l??conomie et rien ne peut soutenir les ambitions exag?r?es.

                Conform?ment ? la strat?gie spatiale de George W. Bush, avec le programme Constellation, avant 2020, les Am?ricains devaient retourner sur la Lune et pr?parer un objectif encore plus impressionnant : une mission habit?e sur Mars. "En r?alit?, ce programme exigeait deux fois plus d?argent que la somme que les Etats-Unis pouvaient allouer ? toute l?activit? de la NASA", fait remarquer Igor Lissov, commentateur du mensuel Novosti Kosmonavtiki (Nouvelles de l?a?ronautique).

                Fiers d?avoir effectu? un alunissage, les Am?ricains se demandent : que peut nous apporter de nouveau un retour sur cette plan?te ? Les propri?t?s du sol et du satellite lui-m?me ont d?j? ?tudi?es par les hommes et les robots, fait observer Viktor Blagov du Centre de contr?le des vols situ? dans les environs de Moscou : "On parle de moins en moins de l?exploitation industrielle de l?h?lium-3 en tant que ressource ?nerg?tique, ayant parfaitement compris que son transport ou son traitement sont incommensurables avec le prix de son extraction. Et, d?ailleurs, il est aussi d?savantageux d?y am?nager un terrain de d?part pour Mars".

                Le nouveau pr?sident n?a pas seulement chang? les dirigeants de la NASA, mais il a aussi mis en place une commission dirig?e par l?ancien ministre de l?Arm?e Norman Augustine, pour expertiser la strat?gie spatiale. L?automne dernier, la Maison Blanche a confirm? ses conclusions : "Constellation ?tait un programme tr?s on?reux (3 milliards de dollars par an ajout?s au budget du programme global qui s?est accru de 27 ? 44 milliards de dollars), il emploie des technologies d?pass?es et ne permet pas d?envisager une exp?dition sur la Lune m?me pour 2028. "Il y a eu ensuite une tentative de revoir la strat?gie, les lobbys ont redoubl? d?efforts, d?autres variantes de lanceurs ont ?t? propos?es, pr?cise Igor Lissov, mais tout s?est termin? bien tristement, alors que 9 milliards de dollars avaient d?j? ?t? d?pens?s".

                A pr?sent, la capsule Orion de 25 tonnes ne volera pas, m?me dans une perspective plus lointaine, ni vers la Lune, ni vers Mars. D?une part parce qu?elle ne sera pas construite et d?autre part parce qu?il n?y aura de moyen de la lancer dans l?espace, la construction de la fus?e Ares-V ayant ?galement ?t? stopp?e. Certains s?nateurs se sont m?me empress?s de qualifier le budget de "marche fun?bre pour le leadership des Etats-Unis dans l?espace".

                Selon John Holdren, directeur du bureau de la Maison Blanche charg? de la science et de la technologie, en essayant de retrouver la gloire ancienne par des technologies vieillies, le programme Constellation mena?ait l?accomplissement d?autres obligations tr?s importantes et de la mission m?me de la NASA. L?administration et le bureau spatial soulignent : la totalit? du programme habit? am?ricain n?est pas abandonn?, mais uniquement le projet Constellation. Mais on ne fait qu?accro?tre le budget de la NASA en le r?partissant parmi d?autres projets.

                Le programme de vols habit?s sera poursuivi par des projets commerciaux ; dans une dizaine d?ann?es, parall?lement aux fus?es command?es par l?Etat, des lanceurs priv?s enverront des touristes dans l?espace, on fera appara?tre de nouveaux sports : le spaceboard, le cosmoplan?risme, les sports extr?mes. 6 milliards de dollars sont affect?s pour une p?riode de cinq ans ? la cr?ation (d?j? sur une base commerciale) d?un vaisseau destin? ? envoyer des astronautes sur une orbite basse et sur l?ISS (Station spatiale internationale). Des exp?ditions sur des ast?ro?des sont ?galement envisageables.

                Les Etats-Unis ont opt? carr?ment pour l??pargne, le changement de priorit?s, et m?me d?image, mais ils n?ont pas renonc? aux objectifs essentiels. Ils pr?voient de cr?er de nouveaux emplois dans le secteur, ils recherchent de nouveaux partenaires et accordent une plus grande attention ? la jeunesse. Malgr? les cris sur la perte de souverainet?, la NASA accepte de louer des places ? bord des vaisseaux Soyouz pour les astronautes sur l?ISS.

                En ce qui concerne le principe de renoncer ? ce qui est d?j? engag? (le pr?sident George W. Bush avait proclam? il y a six ans une nouvelle strat?gie spatiale), on a d?autres exemples dans l?histoire des Etats-Unis. En 1969-1970, le programme de vols habit?s vers la Lune a ?t? annul? au profit du d?veloppement d?une flottille de navettes circumterrestres, et, en 2004, les investissements dans les navettes ont ?t? ? leur tour annul?s.

                Il en a ?t? de m?me chez nous : le programme lunaire on?reux N1-L3 a ?t? interrompu apr?s une s?rie de lancements ?chou?s. Le tout r?cent livre, "S.S. Krioukov. ?uvres choisies", cite les d?penses consenties : 4 milliards de roubles (95,7 millions d?euros) au prix en vigueur en 1970.

                Les acquis du projet lunaire am?ricain seront minutieusement ?tudi?s par un groupe de travail et certains d?entre eux seront employ?s dans d?autres domaines.

                Certes, les vols habit?s m?me dans l?espace circumterrestre reviennent cher aux contribuables. Et il faut justifier les d?penses. A pr?sent, il faudra annuler de nombreux contrats, payer les d?dits, entretenir les ouvrages et liquider graduellement les acquis. La somme allou?e pour cela est de 2,5 milliards de dollars (rappelons qu?une maquette du nouveau vaisseau habit? Orion a d?j? ?t? pr?sent?e ? Washington et le prototype de la fus?e Ares I-X a ?t? lanc? l?automne dernier).

                L?abandon du programme Constellation et des vols des navettes (leurs cinq derniers lancements auront lieu cette ann?e, dans une semaine pour le premier) ne signifie pas que l?attention des Etats-Unis pour le projet mondial de Station spatiale internationale diminue. Au contraire, l?attention pour les exp?riences effectu?es ? bord de l?ISS, se renforcera, ainsi que le budget (plus de 3 milliards de dollars par an). Le spectre des exp?riences am?ricaines ? bord de l?ISS augmentera lui aussi. L?int?r?t pragmatique s?explique par la recherche de r?sultats qui peuvent ?tre utiles sur Terre.

                En m?me temps, le directeur de la NASA, Charles Bolden, a d?clar? que l?agence coop?rerait avec l?industrie a?rospatiale en vue de rechercher un moyen fonci?rement nouveau de faire parvenir les astronautes sur l?ISS. Des accords ont d?j? ?t? sign?s avec sept compagnies priv?es pour ?laborer des conceptions, des mod?les et pour ?tudier les moyens de transport.

                Le directeur de l?Agence spatiale russe (Roskosmos) a appr?ci? le changement d?accents mis dans le programme spatial am?ricain, soulignant que cela ne se r?percutera pas sur la Russie, mais que des changements ?taient pr?vus. En ce qui concerne l?application du programme de vols habit?s sur la base du secteur priv?, ce n?est pas nouveau, car tous les contrats avaient d?j? ?t? transmis aux corporations priv?es, a ajout? Viktor Blagov.

                On nous a laiss? entendre clairement que l?ISS fonctionnerait jusqu?? 2020 et m?me, comme l?a pr?cis? Charles Bolden, ? peut-?tre, plus longtemps ?. Il faut pour cela recevoir l?accord collectif des pays partenaires pr?vu dans le courant du mois de mars.

                Pour les 5 ? 7 prochaines ann?es, la Russie sera leader des vols habit?s. On se demande : au nom de quoi, pour obtenir quels r?sultats ? "S?il n?y a pas de concurrents, la cosmonautique russe, pourra-t-elle choisir une orientation juste ? demande l?expert Igor Lissov. Depuis un certain temps, le gouvernement semble s?orienter vers quelque chose de nouveau dans le secteur spatial. Aurons-nous suffisamment de forces et d?argent et, ce qui est essentiel, de volont? politique cons?quente ?"

                On sait que le budget de la NASA pour 2011 sera d?environ 19 milliards de dollars. Dans les cinq prochaines ann?es, il est pr?vu de l?accro?tre de 6 milliards de dollars.

                Trois nouveaux programmes sont pr?vus : les technologies de stockage de combustible sur orbite, d?arrimage et de d?veloppement des syst?mes de survie avec recyclage des d?chets ; la conception de nouveaux types de lanceurs, de combustibles et de mat?riaux ; la cr?ation de nouvelles technologies sensorielles pour les robots. Trois milliards de dollars ont ?t? allou?s pour le financement, durant cinq ans, des appareils interplan?taires d?exploration. Compte tenu de l?inqui?tude des Am?ricains pour l??tat du climat, deux milliards de dollars sont allou?s au monitoring spatial.

                Bref, les Etats-Unis ont engag? une r?forme, une r?vision des connaissances, des technologies, l??tablissement d?un nouveau socle de la strat?gie de l?activit? extraterrestre, et tout cela se fait ouvertement. Nous devons apprendre ? changer nos orientations, ? d?terminer notre avantage et ? mettre en ?uvre des projets. Nous devons aussi apprendre ? faire une belle publicit? ? l?astronomie : attirer les enfants par des sites int?ressants.

                Ce qui est probablement essentiel, c?est le contr?le civil, parlementaire, car l?une des le?ons ? tirer de ce qui est arriv? consiste ? savoir analyser, ? ?couter d?autres opinions et ? ne pas consid?rer la position de son d?partement comme la seule juste. Mais, pour cela, nous devons d?velopper les institutions de la soci?t? civile.

                Source : RioNovostni

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                • #9
                  Obama veut mettre fin au projet Constellation qui voulait le retour de l'homme sur la Lune:
                  Faute d'argent, le projet Constellation de retour sur la Lune en 2020 est annul?. Et pour pallier l'arr?t de la navette, qui n'a plus que cinq vols ? effectuer, Washington veut privatiser l'acc?s ? l'espace.

                  D?cid? ? s'attaquer aux d?ficits publics abyssaux des Etats-Unis, Barack Obama n'a pas h?sit? ? mettre ? mal l'un des symboles de l'hyperpuissance am?ricaine : la conqu?te de la Lune. Washington a annonc? hier que le projet Constellation, qui pr?voyait un retour sur cette plan?te en 2020 - premi?re ?tape avant d'aller sur Mars -, ?tait annul?. Tant pis pour les 9 milliards de dollars d?j? d?pens?s pour la mise au point de la fus?e Ares et de sa capsule habit?e Orion. Mais, pour mener l'affaire ? son terme, il aurait fallu gonfler le budget de la Nasa dans des proportions intenables. L'agence spatiale am?ricaine se contentera de l'orbite terrestre basse, jusqu'? 2.000 kilom?tres. Et pour pallier la prochaine mise ? la retraite de la v?n?rable navette, l'administration am?ricaine veut faire appel ? des ? taxis ? priv?s !


                  Lanc? en 2004 par George Bush dans la foul?e de l'accident de la navette Columbia, qui avait co?t? la vie ? sept astronautes, le projet Constellation ?tait sur la sellette depuis l'automne. Charg?e par Obama d'auditer les programmes de vols spatiaux habit?s am?ricains, la commission Augustine avait alors conclu que le projet s'inscrivait ? dans la pratique p?rilleuse qui veut que les ressources ne suivent pas les objectifs ?. Trois mois plus tard, le pr?sident am?ricain se range ? son avis. Les ?conomies d?gag?es permettront ? la Nasa de financer des technologies pour une future exploration robotis?e de la plan?te rouge, a expliqu? Peter Orszag, responsable de la Direction du budget, mais sans s'avancer sur un calendrier. ? Je ne suis pas ?tonn?, confie aux "Echos" Jean-Yves Le Gall, le PDG d'Arianespace. Outre les contraintes budg?taires, Constellation souffrait du d?sint?r?t des scientifiques pour la Lune. ? Du coup, c'est la station spatiale internationale, pour laquelle 16 pays ont d?j? d?pens? 100 milliards de dollars, qui ressort confort?e. Sa dur?e de vie est prolong?e jusqu'en 2020.

                  La Chine et l'Inde sur les rangs

                  Le probl?me, c'est que, en tuant Ares et Orion, les Etats-Unis vont se retrouver d?munis en mati?re de vols habit?s pour une longue p?riode : la navette n'a plus que cinq missions ? son agenda et devrait rentrer d?finitivement au garage l'an prochain. Actuellement, seules les fus?es russes Soyouz et Proton peuvent emmener des hommes sur la station. ? Inadmissible ?, ont aussit?t r?agi des ?lus du Texas et de la Floride, Etats qui concentrent l'essentiel des emplois spatiaux aux Etats-Unis. Et l'id?e de l'administration Obama, reprise de la commission Augustine, de faire appel ? des transporteurs priv?s ne devrait pas calmer les critiques.

                  La Nasa a d?j? des contrats avec les soci?t?s SpaceX et Orbital Sciences. Mais les contraintes de s?curit? sont telles que personne n'imagine un feu vert ? l'envoi d'astronautes avant tr?s longtemps. Pour ce qui est du transport de fret en revanche, les Europ?ens comptent bien promouvoir leur couple Ariane-ATV, qui a d?j? r?ussi ? s'amarrer ? la station. ? Il existe une fen?tre d'opportunit? ?, estime Jean-Yves Le Gall. Reste ? voir si le Congr?s se rangera au r?alisme d'Obama, alors que la Chine et l'Inde - qui ont inscrit la Lune ? leurs programmes -ne font pas myst?re de leur ambition de s'arroger le leadership des Etats-Unis en mati?re spatiale.
                  :}

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                  • #10
                    Menace des astéroïdes : la Terre "est un Titanic spatial"

                    La Terre "est un Titanic spatial" qui peut se heurter à un astéroïde, il faut donc créer un bouclier anti-astéroïde mondial, a estimé jeudi à Vienne Anatoli Zaïtsev, directeur général du Centre russe de défense planétaire, cité par les médias russes.

                    La Terre "est un Titanic spatial qui peut se heurter à un iceberg spatial - un noyau de glace d’une comète - ou à un rocher spatial - un astéroïde - à tout moment", "nous savons les conséquences d’une telle collision, mais à la différence du Titanic, nous n’avons pas de canots de sauvetage", a noté M.Zaïtsev, lors de la 47e session d’une sous-commission du Comité des Nations Unies des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique.
                    Le système de protection de la Terre contre les astéroïdes être créé d’ici cinq ans, à son avis. Il permettra de détecter les grands astéroïdes quelques années ou décennies avant qu’ils atteignent la Terre. Les petits astéroïdes d’une taille de plusieurs dizaines de mètres, qui représentent 99,5% des objets spatiaux évoluant près de notre planète, seront détectés à l’approche de la Terre. Le bouclier doit être capable d’écarter la menace de collision en quelques jours suivant l’apparition d’un astéroïde menaçant.

                    La création du bouclier anti-astéroïdes coûtera entre trois et cinq milliards de dollars, soit quatre à sept fois de moins que le programme américain Apollo, selon M.Zaïtsev.

                    Le nouveau bouclier doit comprendre un service international de contrôle terrestre, deux services de contrôle et d’interception - en Eurasie et en Amérique, deux Centres régionaux de défense planétaire et au moins sept satellites d’observation et d’interception. "Les satellites doivent être conçus conjointement par les agences spatiales russe, américaine, européenne, chinoise, japonaise, indiennes et autres. Cela permettra de créer des petits satellites d’un poids de 100 kg", de l’avis du chercheur.

                    Toutefois, il faut commencer par signer des accords internationaux réglementant l’utilisation du nouveau système pour prévenir la mise en place d’armes spatiales permettant d’attaquer des cibles terrestres au moyen d’astéroïdes, a conclu le chercheur.

                    Source : RIA NOVOSTNI
                    Seul l'espace unira l'humanité
                    Tatar

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                    • #11
                      La cr?ation du bouclier anti-ast?ro?des co?tera entre trois et cinq milliards de dollars, soit quatre ? sept fois de moins que le programme am?ricain Apollo, selon M.Za?tsev.



                      Autant qu'une flotille de chasseur de derni?re g?n?ration, pourquoi pas ? Mais en se qui concerne l'entretien, je me demande se que ?a couter

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                      • #12
                        C'est vrai que ce serait b?te de se prendre un ast?ro?de sur la figure alors que l'on cherche sans cesse ? d?velopper au maximum notre armement...

                        En m?me temps, ?a m'?tonnerai que cela ne co?te "que" 5 milliards d'euros. Si on compte le co?t des lancements des fus?es devant amener les diff?rents satellites en orbites, les co?ts d'entretiens,... En tout cas, je pr?f?re que les Etats pensent plus ? la d?fense contre les ast?ro?des qu'? se taper dessus...

                        Le nouveau bouclier doit comprendre un service international de contr?le terrestre, deux services de contr?le et d?interception - en Eurasie et en Am?rique, deux Centres r?gionaux de d?fense plan?taire et au moins sept satellites d?observation et d?interception. "Les satellites doivent ?tre con?us conjointement par les agences spatiales russe, am?ricaine, europ?enne, chinoise, japonaise, indiennes et autres. Cela permettra de cr?er des petits satellites d?un poids de 100 kg", de l?avis du chercheur.
                        Je ne vois pas pourquoi la mise en place des diff?rents centres permettrait de construire des satellites d'un poids de 100 kg. Ca p?se combien un missile?

                        Toutefois, il faut commencer par signer des accords internationaux r?glementant l?utilisation du nouveau syst?me pour pr?venir la mise en place d?armes spatiales permettant d?attaquer des cibles terrestres au moyen d?ast?ro?des, a conclu le chercheur.
                        C'est pas gagn?...

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                        • #13
                          Putain, regardez ?a les gars, c'est hallucinant :
                          C'est le documentaire Pax Americana qui est pass? sur Arte l'autre jour:
                          http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=...d=3054338.html

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